Grâce au splendide calcaire présent dans le territoire de Finale dans la lointaine année ’68 on ouvrait les premières voies du Finalese.
Les frères Vaccari, pionnies de la discipline, avaient toutefois une conception plus “alpiniste” de l’ escalade, considérée donc comme atteindre un sommet, sans considérer le mouvement et la difficulté.

Grimper à Finale, au cours de ces années, signifiait s'équiper avec des supports, des clous, des chaussures de montagne et des cordes de chanvre.
Les promoteurs successifs de la discipline, comme Grillo et Calcagno, par exemple, s'approchèrent au cour des années à un style plus sportif.
Nous devons toutefois arriver aux années 80, pour recevoir les premiers input de la France, pour embrasser une nouvelle conception de grimpée, ainsi-dite“libre”.

C'est ainsi qu'on atteint la plus grande expression du mouvement et de la progression sur des prises naturelles, et non plus sur des clous. Il n'était davantage important d'arriver au sommet, mais il était important le faire d'une certaine façon, en cherchant à employer exclusivement des prises naturelles et en harmonisant la progression à la perfection du mouvement.
On commence à abandonner le fentes, les clous et les chaussures de montagnes, et de la France arriva le grand Berhault, qui porta à Finale la plus grande expression de cette activité. Berhault, nous démontre qu'il était possible de monter sur nos plaques lisses, considérées jusqu'à aujourd'hui “impossibles” à grimper. Et surtout qu'il était possible de le faire en cherchant dans le mouvement le plus précieux allié.

Pour plus d'informations et pour des cartes des falaises consultez le site FinalebyThomas